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Partir à l’étranger : Un semestre d’échange en Bulgarie

Echange en Bulgarie
InternationalTémoignageVie de campus

Raphaël, étudiant en troisième année de Licence européenne de Science Politique à ESPOL, revient sur son semestre en échange à la Nouvelle Université Bulgare.

Conversation avec Raphaël, en échange à la Nouvelle Université Bulgare, Sofia

Quelle a été ta première impression à ton arrivée en Bulgarie ?

Au début – et je pense que c’est valable pour beaucoup des destinations d’échange –, on est un peu perdu, on n’a pas forcément les mêmes repères. Très rapidement, on a envie de découvrir plus de ce nouvel environnement, de ces nouvelles villes. Donc c’était surtout de la curiosité, je dirais.

Pourquoi as-tu choisi la Bulgarie pour ton échange ?

J’étais certain de vouloir rester dans l’Union européenne. Et la Bulgarie étant l’un des pays qui a rejoint l’Union européenne le plus récemment, j’avais envie d’aller découvrir ces « nouveaux » pays dont on n’entend pas forcément parler. Et ça a été une très bonne découverte !

Et les cours, comment ça se passe ?

En partant en Erasmus, on a l’avantage d’avoir le choix de ses cours. C’est à dire qu’on peut choisir les cours qui nous intéressent, de la L1 au M2. Cela permet d’avoir des cours qui sont vraiment au cœur de nos centres d’intérêt.

À la Nouvelle Université Bulgare, on se retrouve très souvent en très petits groupes dans les classes. Cela permet d’avoir des échanges avec les professeurs : quand on est cinq étudiants face au professeur, cela nous force à être actifs, à poser des questions. De plus, dans cette université, ils ont un département de sciences politiques en français, donc beaucoup de programmes en français sont proposés.

As-tu eu l’occasion de voyager en Bulgarie ?

J’ai en effet pu voyager en Bulgarie et dans les pays limitrophes. Ce sont des pays qui ont une nature très variée, avec énormément de montagnes, des plaines mais aussi un accès à la mer Noire et à la Méditerranée.

Le climat est continental, très changeant : il fait très chaud en été, très froid en hiver, mais les températures restent assez sèches, donc c’est toujours très agréable. On peut se balader en tee-shirt à Sofia jusque fin octobre, parfois début novembre. C’est vraiment super agréable. Il y a énormément de parcs dans la ville, beaucoup de terrasses dans les parcs, etc. Ça permet de profiter du bon temps.

Pourquoi choisir la Bulgarie pour son échange ?

La Bulgarie, et la ville de Sofia en particulier, est très sympa puisqu’elle comporte vraiment beaucoup d’espaces verts. Si vous êtes fan de randonnées, vous pouvez vous rendre en bus jusqu’au mont Vitocha. Si vous préférez le ski en hiver, il y a également une station de ski là-bas.

La taille de la ville est assez similaire à Lille. On peut aller un peu partout à pied sans trop de soucis et il y a énormément d’activités possibles. Les transports en commun sont très efficaces et leurs tarifs étudiants amènent le prix du billet à 7€ par mois.

Au niveau du budget, la Bulgarie est très intéressante pour les étudiants. En France, tous les étudiants n’ont pas forcément un budget très extensible, et la Bulgarie étant malheureusement l’un des pays les plus pauvres de l’Union européenne, cela nous permet d’avoir un très bon niveau de vie, de pouvoir faire des voyages, sortir, aller dans les cafés, etc.

Lorsqu’on est étudiant français en Bulgarie, l’ambassadeur nous reçoit à l’Ambassade de France pour nous souhaiter la bienvenue. Et en tant qu’étudiants en sciences politiques, on a également l’opportunité d’assister à des conférences très intéressantes à l’Institut Français – c’est aussi l’occasion de se créer un réseau.

Enfin, partir en Bulgarie, c’est aussi l’opportunité de découvrir une nouvelle langue, le bulgare. Il faut savoir que la Bulgarie est, selon les Bulgares, là où a été inventée l’écriture cyrillique. Donc ça peut être l’occasion d’apprendre un nouvel alphabet, une nouvelle langue, de se familiariser avec de nouvelles sonorités qui ressemblent beaucoup à d’autres langues de la région, comme le serbe ou même encore le russe.

De manière générale, recommanderais-tu aux étudiants de partir en échange ?

Je recommande à tous les étudiants qui le peuvent – pas uniquement d’ESPOL, mais à tous les étudiants de France et du monde – de partir. Mais de partir sans avoir d’attentes. Parce que si on se met des attentes, forcément on risque d’être déçu. Alors que si on part sans attentes, on ne peut qu’être comblé. Et je suis persuadé qu’il n’y a pas de mauvais échange ! On ne peut que tirer du bien de découvrir un nouvel endroit et de rencontrer de nouvelles personnes. Et plus on va loin, plus on change de culture, de personnes et de personnalités que l’on rencontre. Plus on se met face à l’autre, plus on gagne de cette expérience. Donc c’est quelque chose que je recommande à tous et toutes.

Voilà, partez en échange et partez en voyage !