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Étudier en France : l’expérience de Danish à ESPOL

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InternationalTémoignage

Danish Adha a récemment terminé sa licence de Relations Internationales à ESPOL. Grâce au programme Campus France Malaisie, il a pu venir étudier en France — une expérience qu’il décrit comme particulièrement positive. Dans cet entretien, il partage son parcours.

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Danish Adha, je viens de Malaisie. Je suis étudiant en troisième année à ESPOL, où j’étudie en licence en relations internationales. Avant cela, j’ai suivi une année de cours de français et de classes préparatoires en Malaisie, pour me préparer aux études ici, notamment en sciences politiques, sciences sociales, etc.

Quelles ont été tes premières impressions en arrivant à Lille ?

Je n’étais jamais venu en Europe auparavant, donc je dois dire que Lille correspondait vraiment à l’image que je me faisais d’une ville européenne. On y voit des bâtiments patrimoniaux, de l’architecture ancienne… C’est impressionnant, surtout en venant d’Asie du Sud-Est, où la majorité des bâtiments sont de style brutaliste ou d’influence britannique.
Concernant le mode de vie, j’ai eu quelques chocs culturels au début. Par exemple, j’ai été surpris par la culture des bars et des soirées — en Malaisie, ce n’est pas du tout dans nos habitudes. Quand on sort le soir, c’est plutôt pour aller manger au restaurant. Cela dit, je trouve ces différences culturelles intéressantes, car elles reflètent bien le contraste entre un pays moins intégré et un pays membre de l’Union européenne.

Comment s’est passée ton intégration à ESPOL ?

Je n’avais fait qu’un an de français avant d’arriver, donc je vais être honnête : je ne parlais pas très bien français au départ. Mais les étudiants ici m’ont très bien accueilli, ils ont essayé de me parler en anglais — bon, je dois avouer que ça m’agace un peu quand je fais l’effort de parler français et qu’on me répond en anglais (rires). Mais ils ont fait l’effort de s’adapter. Par exemple, quand je parle français, ils ralentissent leur débit pour que je comprenne mieux. C’est un apprentissage constant, et je leur en suis très reconnaissant.

Que penses-tu des cours et du programme ?

À ESPOL, j’ai surtout été attiré par les cours de littérature et d’environnement. En première et deuxième année, j’ai suivi des cours comme Littérature européenne et Littérature et théâtre. Ça m’a vraiment aidé à m’investir davantage dans la formation. Suivre ce que j’aime tout en le liant aux relations internationales, notamment la manière dont les États interagissent entre eux à travers la littérature, m’a beaucoup enrichi. J’ai également eu l’opportunité de rédiger un mémoire sur le thème : « Climat, colonialisme et injustice : l’oppression systémique du Sud global par le Nord global ».

C’est ta dernière année à ESPOL — quels sont tes projets pour la suite ?

J’ai été accepté dans deux programmes de master. Le premier est un Master of Science en Culture, Justice and Environment à la London School of Economics (LSE), et le second est un Master of Science en Global Environment, Politics and Society à l’Université d’Édimbourg. Je n’ai pas encore fait mon choix, donc on verra !

Aurais-tu des conseils pour les étudiants internationaux qui souhaitent venir à ESPOL ?

Le conseil le plus général que je pourrais donner, c’est d’avoir le courage de faire ce que vous voulez dès le début. Par exemple, si vous avez envie de sortir pour pratiquer votre français avec vos amis, ou d’aller à des soirées, alors lancez-vous. Ça vous aidera beaucoup plus tard, car cela vous permet de développer votre personnalité et vos compétences sociales. Et un autre conseil important : n’oubliez jamais votre parapluie !

Un dernier mot pour conclure ?

À ESPOL, nous avons une excellente équipe internationale. Ils sont vraiment là pour vous accompagner dans la vie de tous les jours. On peut leur parler de tout. Il y a aussi des associations étudiantes qui vous aident à mieux vous intégrer dans la vie ici.
Et à l’Université Catholique de Lille, il existe différents programmes destinés à inclure les étudiants internationaux, ce qui permet de mieux participer aux activités proposées par l’université.

Merci Danish !

© Crédit photographique : Samuel Dhote