1. Accueil
  2. Actualités
  3. ‣ Partir à l’étranger : Un semestre d’échange en Inde

Partir à l’étranger : Un semestre d’échange en Inde

Image de partir à l'étranger avec une vue sur l'Inde à travers une ouverture typique/
InternationalTémoignageVie de campus

Ce témoignage d’un étudiant raconte son semestre en Inde, marqué par une transition de l’appréhension à l’émerveillement. Des premières rencontres à l’université aux explorations à travers des régions emblématiques, plongez dans le récit d’une expérience qui passe de la peur du changement à l’émerveillement pour ce pays fascinant et riche en diversité.

Témoignage de Félix, en échange à Jindal Global University

« Qu’est-ce qui m’a pris ? », « Ça va être incroyable », « J’ai tellement peur, qu’est-ce que je vais faire si je n’aime pas le pays ou si je ne rencontre personne ? », « Je veux partir maintenant, je ne peux plus attendre. » 

Toutes ces pensées, bien contradictoires, je les ai eues avant de partir pour mon semestre à l’étranger en Inde. Avec mes billets d’avion déjà réservés, je ne pouvais plus faire marche arrière, et je suis parti un 31 août de France pour rejoindre ce pays dont tant de gens parlent, mais où en réalité peu sont réellement allés. 

Première fois de ma vie en Inde, première fois de ma vie que je partais en Asie, première fois que j’avais si peur de voyager. 

Mais aujourd’hui, après 56 jours mémorables passés dans le pays, je sais que jamais je ne regretterai cette décision. 

Dès les premiers jours dans mon université, j’ai fait la connaissance des autres étudiants internationaux. Ils m’ont fait oublier tous mes doutes et m’ont conforté dans l’envie de découvrir le pays du Gange.  Ma vie sur le campus est paisible grâce eux. On mange ensemble, on fait du sport ensemble, on prévoit même des voyages ensemble. En bref, on a acquis rapidement nos habitudes. Chacun est là pour une raison différente, mais nous sommes tous là les uns pour les autres, ce qui rassure quand on se trouve si éloigné de chez soi.

J’ai eu la chance de pouvoir choisir mes cours parmi une liste quasi infinie, ainsi que de pouvoir les placer sur 2 jours, me permettant d’avoir un maximum de temps pour découvrir le pays sur mon temps libre. Chaque semaine, j’ai la chance de voyager. Chaque semaine, l’Inde m’impressionne davantage. 

Avec ses villes, toutes aussi différentes les unes des autres, en passant par des coins reculés comme le désert du Thar, ou bien en découvrant les montagnes et forêts du nord, je comprends réellement pourquoi l’Inde est un pays riche en diversité, tant au niveau des paysages qu’au niveau des cultures. 

Le Rajasthan m’a fasciné par son architecture, son histoire et ses couleurs : la ville bleue, Jodhpur ; la ville rose, Jaipur ; la ville dorée, Jaisalmer ; et enfin la ville blanche, Udaipur. Ces endroits débordent de vie et d’histoire. Chaque lieu possède son identité et son ambiance. Je sais qu’il me reste encore tant à découvrir. 

L’Himachal Pradesh m’a ouvert les yeux sur la beauté de la nature. Les montagnes himalayennes, imposantes, magnifiques, calmes, appellent à être gravies. Depuis que je suis en Inde, c’est là-bas où l’envie d’y retourner est la plus forte. 

L’Uttar Pradesh m’a, quant à lui, permis de visiter des lieux emblématiques et de valider des étapes de ma « bucket list » : Varanasi, ville sacrée, et Agra, ville de l’une des merveilles du monde, le Taj Mahal. 

Mais l’Inde ne brille pas seulement par ses paysages et ses monuments, mais aussi par sa gastronomie. Les rumeurs sont vraies, les épices sont omniprésentes. Le début fut difficile, mon petit estomac de pur Français m’a joué des tours. Mais on s’y habitue, et au bout d’un temps, on se régale et on profite de cette cuisine, car on sait qu’il sera bien ardu de trouver similaire une fois revenu en France. 

Cet article me permet de me remémorer tout ce que j’ai pu voir et apprendre, et de faire une comparaison entre mon moi d’avant ces 2 mois et mon état d’esprit actuel. Beaucoup de mes préjugés et de mes peurs se sont envolées. Je suis déjà nostalgique de certains moments, et je ne souhaite qu’une chose : voyager davantage !