Le vote reste l’acte central dans la désignation des dirigeants. C’est un acte à la fois individuel et collectif, façonné notamment par le mode de scrutin. Ce cours vise à développer les connaissances tant théoriques qu’empiriques en matière d’analyse des comportements électoraux.
Objectifs :
1) Présenter les « grands » modèles d’analyse du comportement électoral, des plus anciens aux plus contemporains – bâtis sur des données collectées par territoire, ou sur des données de sondages
2) Tester leur robustesse dans le temps
3) Pointer les débats qui animent aujourd’hui la discipline tant en France que dans d’autres pays, principalement anglo-saxons, qui recourent à des systèmes électoraux radicalement différents de ceux utilisés en France
Ensuite, étudier la farique des sondages et s’interroger sur les enseignements à en tirer.
Enfin, présenter les outils QUANTITATIFS « classiques », monopolisés dans la littérature tant francophone qu’anglophone consacrée à l’étude des résultats électoraux, en privilégiant toutefois les plus simples d’entre eux, qui ne demandent aucun réel prérequis statistique et accessibles facilement ( par exemple via le logiciel EXCEL)
L’évaluation sera faite sur la base d’un rapport à remettre en fin de cours (rapport à réaliser possiblement en binôme). Ce rapport s’appuiera sur une analyse quantitative des résultats des élections ( à définir ensemble), et non sur des données de sondage.